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Le nouveau groupe de recherche « Anthropologie historique du long Moyen Âge », créé en octobre 2016, vise à s’inscrire dans le projet intellectuel fondateur des études médiévales à l’EHESS, tel qu’il a été porté par Jacques Le Goff, puis illustré par le Groupe d’Anthropologie Historique de l’Occident Médiéval (GAHOM) et par le Groupe d’Anthropologie Scolastique (GAS) au sein du CRH. Il se donne pour ambition, à partir de cet héritage et au contact de la diversité des sciences sociales et des aires culturelles dont la réunion donne son identité à l’EHESS, de faire émerger de nouvelles interrogations sur les objets, les méthodes, les formes d’écriture et les frontières de l’histoire du Moyen Âge occidental sans exclure les comparaisons avec l’Orient. Il veut également s’inscrire dans des collaborations transversales et thématiques dans le cadre de la COMUE PSL. La notion d’anthropologie historique est au fondement de cette démarche. Elle rappelle à la fois une orientation historiographique essentielle des études sur le Moyen Âge au cours du dernier demi-siècle, et leur nécessaire ouverture aux sciences sociales.
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Permanence de la Bibliothèque
À partir de ce mois de janvier 2020, le poste de documentaliste et responsable de l’accueil n’est pas renouvelé. Nous tentons de nous relayer bénévolement pour assurer une présence minimale. Nous remercions d’avance chacun pour sa compréhension et son indulgence.
Les horaires que nous essayons de tenir sont les suivants :
Lundi : 13h-17h, Clémentine
Mardi : 10h-18h, Clémentine ou Pierre-Olivier
Mercredi : 10h-17h, Élise
Jeudi : 10h-17h, Cécile
Vendredi : 10h-14h, Marie Anne ou Pierre-Olivier
En cas d’absence, on peut s’adresser à Sabine Guermouche, au CEHTA, en face de nos locaux
Pôle « support »
Gestionnaire : Gilles Aïssi, gilles.aissi (a) ehess. fr
Chargée de communication : Nadja Vuckovic, nadja.vuckovic (a) ehess.fr
Actualités
Les régimes de la disparition
Date limite de dépôt : janvier 2025 – Appel à contribution
Faire l’histoire par les objets
Du 9 au 12 septembre 2024 – Atelier doctoral (EHESS/John Hopkins University)
Enseignements 2024-2025
Dernières Parutions
Jacques Pineton de Chambrun. Un humaniste languedocien au cœur des Guerres de Religion (2024)
Philippe Maurice
Des choses et des mots : dire, penser, analyser la matérialité (2024)
Étienne Anheim, Catherine Rideau-Kikuchi et Lise Saussus (dir.)
L’action à distance du Moyen Âge et au-delà
Béatrice Delaurenti et Nicolas Weill-Parot (dir.)
Les Monstres des hommes. Un inventaire critique de l’humanité au XIIIe siècle (2024)
Pierre-Olivier Dittmar et Maud Pérez-Simon (traduit, présenté et annoté par)
L’Occupation du monde (2024)
Sylvain Piron
Francesco d’Assisi Ecologista prima dell’Ecologia (2024)
Sylvain Piron
Inscrire l’art médiéval. Objets, textes, images (2024)
Vincent Debiais
Mauvais œil. Une histoire médiévale (2024)
Béatrice Delaurenti
Textiles, rituels, images (Europe occidentale, XIIIe-XVIIe siècles) (2024)
Juliette Brack, Julie Glodt et Nicolas Sarzeaud (dir.)
Les suaires du Christ en Occident (2024)
Nicolas Sarzeaud
Robert E. Lerner and The Heresy of the Free Spirit / Varia
Sean Field (dir.), Oliviana, 7, 2024
Retour vers le futur : l’Apocalypse au Moyen Âge (2024)
Jean-Claude Schmitt
Quand commence le capitalisme ? De la société féodale au monde de l’économie (2024)
Jérôme Baschet
Les Saintes-Chapelles du XIIIe au XVIIIe siècle (2024)
Étienne Anheim, David Fiala (dir.)
Aline Debert
Membre du Gahom depuis 1983, Aline a été la documentaliste du groupe jusqu’à la semaine dernière. Son expérience a permis le développement de la base image et l’indexation sous sa houlette de plus 60 000 miniatures selon des critères rigoureux, qui en font aujourd’hui un trésors pour les médiévistes. Aline était l’âme du GAHOM depuis près de quarante ans. Elle recevait chacun avec une attention particulière, des plus anciens membres du GAHOM aux dernières recrues. On savait qu’on allait la retrouver tenant la bibliothèque, tenant la maison, avec son caractère, sa présence et sa verve et sa façon de trottiner à petit pas. Nous connaissons tous ses stylos et accessoires de toutes les couleurs, qui participaient à l’environnement bonhomme et chaleureux du Gahom. Nous savons également son affinité avec l’ordre des Prémontrés. Elle avait aussi un jardin secret : les images pieuses du 19e siècle, qu’elle étudiait au Saulchoir et pour lesquelles elle préparait un colloque à l’automne.
Elle était la mémoire vivante du Gahom: se souvenant de toutes et de tous, transmettant les nouvelles ou évoquant avec sa vivacité souriante les moments les plus mémorables de la vie de notre communauté. Nous avons tous en tête son tableau de liège portant les photos des « bébés-GAHOM ». Elle tricotait des layettes, qui passaient parfois d’un bébé-GAHOM au suivant. Ce qu’elle tricotait, c’était du lien entre tous et chacun. Les voyages du GAHOM n’auraient pas été les mêmes sans la détermination énergique avec laquelle elle les a organisés pendant des années et la bonne humeur qu’elle y faisait régner. Sans elle, de nombreux mémoires et thèses n’auraient pas vu le jour. Ses relectures, pas seulement pour les étudiants et étudiantes étrangers, étaient précieuses. Elle y mettait son amour de la langue française, du latin, et son goût de la précision. Documentaliste généreuse, elle a souvent recontacté l’une ou l’autre pour lui fournir une référence bibliographique pertinente qu’elle avait croisée sur son chemin. Elle a aussi assuré la continuité de la base Images. Le groupe Images lui tenait à cœur, et elle l’organisait avec soin chaque semaine, et sélectionnait textes et images pour permettre le travail collectif. Ses commentaires et réactions vives devant les images étaient légendaires. Aline manquera à tous ceux qui l’on connu.
Ce message a été rédigé collectivement et à distance par les amis, étudiants et collègues du monde entier.